Un mot sur le slow travel
Le voyage lent (slow travel) se caractérise pas une approche plus douce et moins énergivore du voyage que le modèle touristique actuel.
Le voyage devient la vie
Pour voyager longtemps, sans fatigue et sans ruine, il faut envisager ce moment comme un mode de vie soutenable (pour soi et l’environnement), et non plus comme un court délai de temps dans lequel on est prêt à dépenser une quantité intense d’énergie physique (moins de sommeil, beaucoup bouger) et financière.
On s’ancre dans des activités de routine/optimisation comme on le ferait dans sa vie de tous les jours.
Et pour cause, pendant un moment, le voyage devient la vie de tous les jours.
- Remplacer son loyer principal par un loyer sur place,
- Cuisiner,
- Ne pas essayer de tout voir.
A propos de ce dernier point, deux choses :
- Quand on habite quelque part, on est souvent déjà occupé par toutes nos activités (sociales, travail, détente, etc.) et on ne prend pas le temps d’essayer de tout voir et visiter autour de chez nous (en slow travel, on cherche à équilibrer mieux ce rapport découverte/vie de tous les jours),
- Cela demande de détacher avec l’idée qu’on est là pour “profiter”, ou qu’il y aurait une “liste des choses à faire ”.
Quand on va vers les gens, on y va d’avantage dans une optique moyen, voire long, termes, ce qui peut intéresser plus de gens; et on va souvent vers les gens pour une raison intéressante (nourriture, activités, informations), ce qui peut faciliter l’échange.