Créé le 15/10/2022

Les humains sont des êtres profondément sociaux.

Sans connexion aux autres, l’individu dépérit et réduit considérablement son espérance de vie.

Pourtant, notre société a mis la valeur sociabilité à une trop haute place.

Quel mal y a t'il a être trop social ?

C'est ce que nous allons voir tout de suite.

Notre nature

Être entouré fait infuser la personnalité des autres à l'intérieur de nous.

Au point où l'on peut perdre le contact avec qui l'on est.

On devient tant l’alterité que cela devient impossible de savoir ce que l'on aime ou ce que l'on doit faire.

Nous devons des êtres perdus.

Des vampires courant après l’energie extérieure, tenant de combler le trou noir sans fond de notre cœur.

Pourtant la beauté et la capacité à améliorer notre environnement n'attend que de se révéler.

L’interiorité est un trésor

Toutes les créatures naissent avec un mécanisme de résolution naturel des problèmes.

Elles sont les solutions aux lacunes de leur environnement, mais …

Cette faculté magique ne peut être accédée qu’en comprenant comment l’exterieur nous façonne.

Il faut d'abord trouver notre nature profonde (qui est l’harmonie primordiale, et peut être appelée Bouddha dans certains contextes), pour comprendre dans quelle direction œuvrer et dénouer.

Quand nous sommes en permanence tournés vers l'extérieur, il devient difficile voir impossible de trouver ce flux.

Ceux dont le lien est coupé

Si fondamentalement l’harmonie nous est livrée avec l'existence, le lien avec elle est loin d'être une évidence.

Encore faut-il avoir pu commencer à sentir les strates hautes de la paix pour savoir qu'il est dans notre intérêt de la chercher.

Le trésor est là.

Même pas sous nos yeux, mais en nous.

Pourtant des environnements violents et individualistes peuvent couper durablement son accès.

Les êtres cherchent d'abord à survivre avant de cultiver le beau et le bon.

J'ai confiance que c'est n'est pas une fatalité.

Parlons rapidement des effets d'environnements toxiques.

Entropie de groupe

Dans un contexte à dispersion d’énergie, les êtres révèlent toutes sortes de stratagèmes pour survivre, comme nous l'avons dit plus haut.

Les injustices et le vice deviennent plus fréquents.

Les conditions de vie défavorables justifient aux yeux des individus, coupés du tout et d'eux-mêmes, les comportements les plus abjects.

Néanmoins, ils continuent d'avoir le désir de faire société.

C'est spontané car, par homéostasie, ils cherchent à décharger dans des réceptacles plus apaisés.

Par contre aussi, cherchant des gens qui nous ressemble, ce service ne s’accomplit pas forcément.

Comment le mauvais s'intensifie

Ainsi se constituent des groupes, qui fonctionnent comme des individus, prêts à tout pour survivre, au détriment de l'extérieur.

Or, parce que le tout est plus grand que la somme des parties, l’énergie qui circule peut de plus en plus de détériorer.

Dans ces communautés, le malheur s’auto-alimente et atteint des sommets.

Au lieu de faire s’approcher le tout du un, ils se montent ensemble pour s'en éloigner.

Le système ainsi formé dissipe ou corrompue l’énergie bien plus”efficacement”.

NB : la nature étant bien formé, là peuvent également naître des personnalités puissa

L'importance de passer des moments seuls

Coupé des autres, l’énergie extérieure se dissipe plus ou moins rapidement.

Lorsque la corruption du cœur n'est pas trop profonde, un moment suffit pour retrouver sa propre fréquence.

Il faut plus de temps pour évacuer des traumatismes et habitudes longuement inscrites.

De plus, comme dit au début, il est également bien avisé, voire nécessaire, de dédier régulièrement du temps à déterrer sa nature sainte.

Retrouver le chemin de soi est un processus continu et fatalement long.

Passer du temps seul est un magnifique cadeau qui, en plus, ne coûte pas d'argent.