Tous les pains ne se valent pas
Il y a pain et pain.
C’est très important de comprendre la nuance pour éviter de donner une nourriture transformée et néfaste pour notre corps (et tout ce qui l’héberge de bactéries et de processus nerveux/mentaux).
Qu’est-ce qui varie tant ?
Farine
Composition
Selon la ou les céréales desquelles sont tirées la farine, les apports nutritionnels sont très différents.
Comme pour l’alimentation en général, il faut s’offrir une diversité plutôt qu’un seul et même aliment tout le temps.
De plus, il est important de noter la présence plus (blé) ou moins (seigle, épeautre) ou nulle (petit épeautre, sarrasin) importante de gluten, dont je ne ferais pas l’affront de tenter une explication.
Cependant, le gluten, en se formant de longs filaments de protéines lors de la levée de la pâte, permet de piéger l’air et d’avoir des pains plus aérés, avec plus de bulles.
Proportion de son
La farine peut contenir plus ou moins de son (l’enveloppe qui entoure la graine de blé) (c’est l’éche, et donc de minéraux.
Moins il y a de son, plus la farine est blanche.
Une farine avec une proportion importante de son est dite intégrale ou complète, et à la fois son taux de gluten et son indice glycémique diminue.
Levain
Dernière chose importante à mon sens : l’usage ou non de levain.
En plus de faire lever la pate, le levain pré-digère le pain et rend les minéraux contenus dedans plus assimilables.
Bien sûr, c’est plus chiant pour les boulangers, donc c’est plus cher, donc autant le faire soi-même.