Bannir les idoles : une méconnaissance du Un, du Tout et de la complexité

Les esprits, les dieux de l’Olympe, les arcanes du Tarot …

Certains les appellent occultes.

Je pense qu’ils n’ont pas bien compris le sens de l’univers.

Rappel sur l’unicité du Un

Considérant l’univers comme un tout, comme le Tout, celui-ci est un.

Mis en mouvement, il s’agite et certains croient voir une action avec de la volonté.

Mais tout ceci est comme une rivière qui coule ou le vent qui souffle.

Les choses changent mais le un reste un.

Complet par nature, mais pas omniscient car pas conscient de sa propre nature.

On peut l’appeler Dieu, ce moteur de causes à effets.

On ne peut sortir de lui, aller contre lui, c’est le concept.

Le problème des idoles

Dans certaines formes de la religion, les idoles sont bannies.

L’être n’est pas l’idéal.

Pourquoi les idoles sont “mauvaises” ?

Parce qu’elles detourn(erai)ent du Un.

Cependant, d’un bout à l’autre de l’univers, du tout plein de uns au Tout Un, il se forme une infinité d’agrégats, une complexité debridée, elle-même infinie.

On peut les imaginer, et les conceptualiser.

Lorsqu’on a un but, même vague, on marche dans cette direction.

Dans la religion abstraite, mystique/ésotérique, le but est la non-prise de conscience de l’unicité du Tout.

Donc bien sûr, dans l’absolu, fixer son attention sur un agrégat [issu de la complexité], c’est se détourner du Un.

Or, la vie ce n’est pas l’absolu.

L’usage des symboles

Un saint, par exemple, ou une marque, une région, un idéal (autre que le Un) … toutes ces idoles/symboles existent pour une raison.

Simplement, pour survivre, il faut aussi penser à maintenant, aux entités qui composent notre réalité : les gens, les choses, les territoires, les valeurs etc.

Une idole est un but, temporaire et incomplet, qui gagne à diriger au mieux vers l’absolu.

Comme j’irais rendre hommage à Cérès pour diriger mon attention vers la bonne santé de mon jardin.