Quand les outils font perdre du temps
Souvent, avec les outils complexes aux externalités inconnues, le gain de temps est assez illusoire.
Surtout si, dans ces externalités on considère les impacts environnementaux.
Comme Ivan Illich le suggère : se déplacer en voiture, par exemple, serait finalement plus lent que se déplacer vélo compte tenu du temps de travail nécessaire pour acheter la voiture [et maintenant qu'on le sait, pour contrer ses effets sur la planète Terre].
Cet état d'esprit qui pense que tout problème nécessite le secours d’outils et de technologie s’appelle solutionisme.
Dans le cas des effets de l’anthropocène, on arrive à des aberrations telles que le développement des robots abeilles pour contrer la mortalité des “organiques” :
Plutôt que de contrer en amont les causes du problème (notamment en faisant moins), on rajoute des solutions encore plus négativement impactante.
Comment faire pour partir dans l’espace sans outils ?
Si l'objectif de la vie est bien de se répandre partout, notamment pour augmenter sa résilience, comment coloniser l’univers sans technologie ?
Peut-être que ce n'est pas nous qui devons partir dans l'espace mais la vie quelqu’en soit la forme.
Ou même juste une vibration.
En diminuant l’espace naturel, en diminuant la biodiversité, on empêche le génie créateur de la nature de faire apparaître des potentiels capables de voyager à travers les étoiles.