Cinq autoportraits (2017-2020)
Ces autoportraits folkloriques, et en partie imaginaires, ont été réalisés entre 2017 et 2020.
Chacun mène à une petite anecdote.
Montée d’acide à Turin
En Septembre 2017, un peu perdu dans ma vie, je décide de partir plusieurs mois en voyage.
Ça sera sans doute l’objet d’autres publications sur le site.
Ma première étape, Turin, la première grande ville italienne à côté de Grenoble, me fait rencontrer Daniele chez qui je loge en Airbnb.
L’avant-veille de mon départ, l’après-midi, nous prenons un peu de LSD chez lui.
Sans m’étendre sur le sujet (pour le moment), je signe un auto-portrait un peu fantasmé, aux courbes harmonieuses et à la profondeur certaine.
Pour fuir la promiscuité de mon logement, je sors dans les rues pour la redescente (pas forcément une super idée).
Désespéré de trouver de la nature, je finis par atterrir dans un parc où je crée la vidéo Grand singe dans grande ville.
Passage en Russie
Nous sommes alors plusieurs mois après Turin, en plein hiver.
Après un séjour dans le Caucase Sud, mon projet pertinent est donc de me rendre en Russie, où les températures sont proprement scandaleuses.
J’acquière alors de nombreuses couches de vêtements en espérant que ça suffira.
Je me dessine en mode habillage intérieur (ci-dessous), puis en mode extérieur (pas encore uploadé).
Retour à la maison, retour à l’esprit
Je rentre de mon voyage en Mars 2018.
Retour à mes bonnes vieilles habitudes de créateur psychonautique.
L’autoportrait suivant représente la fixation de mon septième chakra dans l’infini.
C’est aussi une manière de montrer l’absence de limites de l’esprit, sa capacité à s’ouvrir et l’aspect cyclique de la vie qui en découle.
Cette illustration sert aussi de photo de profil à mon plutôt négligé fil Tumblr imrokleraar.
Visions spatiales
Illustration de carnet encore.
Lorsqu’on use de certains psychédéliques, il arrive qu’on sente son ego se dissoudre et on peut s’appeler la vie tout entière.
Ainsi, les yeux rivés vers tout ce vide qu’il nous reste à conquérir et à remplir de vie, je dis :
Un jour, moi, la vie, je vais vivre dans l’espace.
Philosophie sur mon terrain
Avant de partir en voyage, j’ai passé plusieurs mois sur mon terrain, dans les Hautes-Alpes.
En pleine nature, je suis confronté à moi-même et à la nature.
Passablement dégoûté de cette expérience, je n’y remet pas les pieds pendant plus d’un an.
Ensuite, je déménage à Reims et mes visites restent toutes aussi espacées.
Une fois, j’y retourne et je tourne une vidéo poético-philosophique : le terrain de mes rêves (extrait ici).
L’autoportrait sert à agrémenter la vignette de cette vidéo.
Heureusement, depuis, je suis plus proche de Grenoble, et de ce terrain (relativement).
Je peux accéder à ce sincère sentiment philosophique plus souvent :)